De l'art de converser sur Twitter (entre geeks)

permalien, lien court

Ce soir, pour la première fois depuis la création de mon compte il y a environ 3 400 tweets, je me suis fait agresser sur Twitter.

Bon, d’accord, j’exagère un peu. C’est bien moins grave que ça en a l’air mais cette prise à partie m’a tellement surpris que j’en écris un article à chaud.

Oh, je m’en remettrais, hein! Ne vous en faites pas ;)

Un peu de contexte

Voici donc le tweet initial, celui qui a attiré mon attention et m’a fait réagir :

@____ @________ de ce côté tu seras pas déçu, y a rien de fait pour le blogging ;) quelques hooks plus tard je vous dirai des news ^^

Et voilà ma réponse :

@_______ @____ @________ Pas sur d’avoir tout le contexte, mais http://octopress.org/ ? non?

@_dhar

Ça semble anodin comme ça…

En intervenant dans cette conversation, mon intention était avant tout d’apporter mon aide éventuelle et d’en apprendre plus sur des outils que je peux être amené à utiliser.
Mon erreur est sans doute d’avoir donné mon avis sans connaître le contexte complet de la conversation, ni même les participants.
Mais après tout, le propre d’une conversation sur un media public, c’est bien qu’elle est ouverte à tout le monde, non?
Pour avoir suivie celle-ci jusqu’au bout, il est évident maintenant que mon intervention était hors sujet et que je manquais d’éléments pour fournir un point de vue pertinent; pour autant, ça ne justifie pas le ton agressif de certaines des réponses que j’ai reçu.

L’objectif de ce billet n’est pas de commenter l’intégralité de la conversation, ni même de justifier mes arguments au cours de celle-ci ou encore d’accuser qui que ce soit, mais plutôt de présenter mon ressenti à la lecture de certaines des réponses que l’on m’a adressé.

Principes de base

Lorsque je m’adresse à quelqu’un, que ce soit dans la vie réelle, sur Internet, en privé ou en public, je fais de mon mieux pour rester respectueux et poli, et j’attends de mes interlocuteurs qu’ils en fassent de même.
C’est la base de relations sociales saines et constructives.
À partir de là, on peut discuter normalement.
À partir de là, chacun peut avoir une opinion différente, exposer son point de vue, se tromper, convaincre ou rester sur ses positions.

Je crois avoir respecté ces principes de base ici aussi, et si malgré tout, certains de mes propos ont étés mal compris je m’en excuse. Certaines des réponses que j’ai reçu, en revanche, m’ont paru aller bien au delà de ces principes.
Ça reste un ressenti personnel, j’aurai peut-être réagi différemment à un autre moment et je aussi pense que le format en 140 caractères imposé par Twitter contribue à amplifier cette impression, mais j’ai sérieusement vécu ce moment comme une agression.
Je ne suis même pas certain que tous les autres participants aient pris conscience de la tournure déplacée de certains propos.

En écrivant ce billet, mon intention n’est pas de viser quelqu’un en particulier.
J’avais simplement besoin de poser ça par écrit.
D’abord pour me rappeler ces quelques minutes, et aussi en espérant que les rares lecteurs qui me liront s’en souviendrons lors de leurs discussions futures, en ligne ou non.

Pour finir

…si je peux me permettre un conseil qui vaut ce qu’il vaut:

Démarrer une conversation sur un media public implique que tout le monde peut y participer.
Dans ce contexte, même si chacun est en droit d’estimer qu’un point de vue manque de pertinence, je ne vois pas ce qui justifie le fait d’exprimer son désaccord de façon agressive ou irrespectueuse.
Si vous ne souhaitez voir personne d’autre intervenir, mentionnez le clairement ou mieux, utilisez un autre moyen de communication, privé de préférence.

Et puis, quand on parle de technos Web là, ça devrait rester fun, non?


PS : Pour ceux qui ont participé à la conversation dont il est question ici, s’ils vous arrivait de lire ce texte, sachez que je suis tout à fait disposé à discuter de l’usage et de la pertinence ou non d’octopress comme engine de blog, tant que ça n’a pas lieu en 140 caractères et que le ton reste amical.